Le Tango né de l’immigration
Né en Argentine, parmi les immigrés entassés dans les quartiers ouvriers de Buenos Aires et de Montevideo à la fin du XIXè siècle, le tango porte la marque de la douleur et du déchirement. L’empreinte du lyrisme et de la chanson européenne traditionnelle, le mène alors irrémédiablement vers la plainte. Mais le mot Tango comme celui de Milonga, qui désigne une musique et une danse, est d’abord d’origine africaine. Ils ont pour habitude de se retrouver dans des maisons de réunions les Tangos. Là ils organisent leurs fêtes et dansent le candombé. Sur des rythmes africains, joués sur des tambours. Des hommes et des femmes se font face, sans s’enlacer. Ces communautés d’anciens esclaves noirs vivent dans la région de Montevideo et près du port de Buenos Aires. Port qui voit arriver six millions d’Européens entre 1870 et 1930.
Ce sont les Italiens qui représentent la première communauté immigrante. 49% de la population de Buenos Aires est d’origine italienne en 1895. Ils peuplent en majorité le quartier de La Boca et apportent avec eux leur musique populaire. Mais aussi la valse ; Une danse qui triomphe en Europe au XIXè siècle et qui traverse toutes les couches sociales. Le plus célèbre de ces immigrés est Carlos Gardel, le chanteur de Tango devenu symbole de l’Argentine. Leggi di piu.. sur le site de France musique.
Le tango modernisé mais toujours aussi langoureux et envoutant par « Gotan Project » qui est un groupe franco-suisso-argentin mêlant tango et musique électronique. Leur nom est basé sur l’équivalent en castillan argentin du verlan, le vesre (es), qui transforme tango en gotan. 1h42 de plaisir